Du Fantasque kitch !

Lille 3000 Fantastic, c'est autant de surprises, de questions que d'émerveillement. Passons les classiques expos (à voir avec une bonne dose d'ouverture à l'art pour certaine, ou un regard enfantin pour comprendre demain ce que l'on découvre aujourd'hui )  au Tri Postal, dans les Maisons Folies ou à l'Hospice Comtesse que j'ai fait arpenter à grand lutin, pour venir à celle de cet après-midi dans une Maison Folie "annexe" le Colysée à Lambersart. C'est gratuit, on y court, premier dimanche du mois ou pas nous voilà. On essaie de respecter l'interdiction de photographier LA grande exposition Fantastic au premier étage (mais on y arrive quand meme, sans flash à l'arrache pour un effet Fantastic !) et on se rabat pour commencer sur l'exposition de quatre ou cinq grandes vitines de jouets anciens au rez de chaussée. Le Fantastic n'est pas au programme, alors j'essaie de le trouver. Comme dans cette poupée alsacienne mise dans un décor digne des grandes maisons du début du siècle...On essaie de retenir le grand lutin quelques minutes de plus en l'obligeant à scruter les moindres détails des mécaniques d'antan...."oui mais bon".

Et on reste sur sa faim ou sa fin, comme on voudra. On aurait aimé une muséographie un tant soit peu plus recherchée pour montrer à nos chères têtes blondes qu'à l'ère des tablettes tactiles et autres jouets interactifs et bien leurs parents ou grands parents avaient eu de vrais beaux jouets...

Alors on se tente à l'exposition Fantastic dont on entend des sons bizarres dès l'escalier....et là, le grand lutin nous joue la poule mouillée, zappe en trois secondes et demi la salle des monstres à grands poils dont la mise en place pour le coup est assez réussie dans le genre "waaaaahhhhhh vous avez peur". On prend quand même une photo.

On essaie de voir les superbes photos d Ellen Kooi, car le grand lutin a déjà dévalé les escaliers de peur des grands nounours de notre temps...et vous attend avec cette phrase : " Bon il est 13H44, on fait quoi maintenant ?" Et là, on se dit qu'il faut un peu plus de culture avec un grand C pour ce dimanche hivernal, on l'emmène au Palais des Beaux Arts de Lille. Et c'est une toute autre et différente histoire.